2022, here I am!

 

Comme chaque début d’année, j’ai bien réfléchi aux bonnes résolutions à prendre mais on ne va pas se mentir, je tiens une semaine au mieux et je vis le reste de l’année avec le gout de l’échec et une image de moi merdique jusqu’à l’année suivante.

 

J’ai donc pris la résolution de ne pas prendre de résolution, je pense pouvoir tenir et me regarder dans le miroir chaque jour de 2022 avec respect et dignité.

 

Quand aux vœux, j’acceptais jusqu’à maintenant ceux qui m’étaient faits, mais je dois bien admettre que depuis quelques années, l’écart se creuse entre le volume de bons vœux reçus (Joie, bonheur, réussite, santé, surtout la santé…) et la qualité du vécu sur l’année.

 

Du coup, cette année, je vous remercierai de ne pas me présenter de vœux traditionnels, ils fonctionnent de moins en moins et votre sincérité n’est pas mise en doute.

C’est juste que je préfère vous demander non pas ce dont j’aurai besoin pour traverser 2022 mais plutôt ce qui devra m’être épargné, c’est plus simple et plus direct.

 

Voici donc la liste non exhaustive des choses auxquelles je ne souhaite pas être confronté pour éviter une année pourrie. Elle est établie dans le désordre et sera complétée avec le temps.

 

Pour une année 2022 réussie, je demande donc à éviter en priorité:

 

Les influenceurs, les influencés, les pandas, les conspirationnistes, les religieux prosélytes, les pizzas ananas, les écologistes intégristes, les chroniqueurs candidats à la présidentielle, Vitaa et Slimane, les steaks au soja, la canicule, les gilets de n’importe quelle couleur, le sans contact, les spammeurs, le café soluble, les pangolins, les éoliennes, la grammaire inclusive, les déconstructeurs-trices, les abrutis collés à la voie du milieu de l’autoroute, les dentistes, le service information et inscription de Free, les open spaces, la neige, les brocolis, Kho Lanta, Stéphane Plazza, les blanchisseurs d’anus, Gims, les flocons de pomme de terre, le prochain James Bond, les pétitionnaires, les marseillais, Zaz, les garagistes, les poireaux, Michael Chaves, les supporters de football, les pandas, Doctolib, la bière sans alcool, 13 organisé, les clusters, les malpolis, Ikea, les opérés de la honte, les gens qui font la chenille et insistent pour que je participe, ceux qui me parlent à deux centimètres du nez, les seuls au monde, ceux qui ajoutent « qui ça ? qui ça ? quand ils chantent les Démons de Minuit (et plus largement les amateurs de la tournée Années 80), la kifance, les coupeurs de spaghetti, les harpistes, les fanzouzes, le calcaire, Aya Nakamura, les moustiques, les cyclistes, la coupe du monde au Qatar, ceux qui parlent au téléphone en haut parleur dans les transports en commun, les iels, les gens qui font des listes et les pandas.

 

Notez que je suis tenu à une certaine tolérance pour les coupeurs de spaghetti et Kho Lanta, certains de mes proches sont touchés, ils ont toute ma compassion.

 

Et bonne année quand même.

 

Serviteur.