Cette semaine, le couple Chirac vacille.
Jacques soutient « le meilleur d’entre eux », du coup tout
le monde le croit aussi gâteux que Brigitte Bardot.
Aux journalistes qui lui demandent sa réaction, Bernadette prend
l’air navrée d’une infirmière d'HP dont le
patient, elzheimerizé jusqu’aux tréfonds des synapses, vient encore de sortir de sa chambre avec son slip au-dessus du pantalon.
Enfin on suppose.
Le contact direct avec les yeux de Bernadette est difficile, voir impossible.
Le contact direct avec les yeux de Bernadette est difficile, voir impossible.
En voici la rasion:
Terrifiée par le monde extérieur depuis qu’elle passe ses journées devant BFM TV, Bernadette ne sors plus de chez elle sans son casque en laque et son masque de ski.
Terrifiée par le monde extérieur depuis qu’elle passe ses journées devant BFM TV, Bernadette ne sors plus de chez elle sans son casque en laque et son masque de ski.
Ça lui donne le genre d’une mouche géante ou d’un condensé de champion
de combiné nordique.
Et personne n’a envie d’aborder familièrement une mouche
géante, ni un champion de combiné nordique, même condensé.
Je pense de mon côté que ces lunettes spéciales - modèle « The
Fly 1958 » - sont destinées à protéger ceux qu’elle vise de ses yeux
révolver.
Comme Méduse, avec qui elle partage de nombreuses valeurs humanistes, ou Cyclope, superhéros Marvel qui peut aussi projeter des rafales
optiques aux importuns sans bouger un cheveux, elle a le regard qui tue,
Bernadette.
Mais, revenons à Jacques.
Si il se laisse aller à la taquiner du bout de sa canne, il
n’est pas si perdu qu’on voudrait le laisser entendre.
Personnellement, je me serais inquiété beaucoup plus si il
avait annoncé son soutien à Hervé Morin.
D’ailleurs moi, à la place de Sarkozy, je ferai pas le
malin.
Souvenons-nous :
En 2007, Jacques (certes en plein épisode dépressif) appelle à
voter Sarko, qui est élu.
En 2012, Jacques soutient Hollande. Sourire gêné de
Bernadette.
Et Paf ! Hollande devient Président.
Aujourd'hui, il choisit
Juppé.
Toujours aussi rectiligne dans ses cuissardes, Alain ne se
sent plus de joie.
Mais Bernadette, elle le déteste.
Il est le chat simenonesque, misérable objet de la vengeance d'une femme frustrée, (qui garde toutefois assez de dignité pour ne pas en faire un livre).
C'est Alain, mu par la puissance sourde d’un
amour aveugle, qui va se sacrifier toute sa vie pour Jacques jusqu'à se faire condamner à de la prison à sa place.
Et ça, Bernadette, elle ne lui pardonnera jamais.
Faut la comprendre, Bernadette.
Jamais à la maison avant 20 heures, souvent absent plusieurs semaines, toujours sur les routes
de France ou au Salon de l'Agriculture, à serrer des mains et claquer des culs (et inversement), Jacques, c'était pas le mari idéal...
Une fois Jacques en prison, elle pourrait vivre sans risquer un coup de canne, cheveu aux vents (oui en fait c'est un seul cheveu très long, tissé comme de la fibre de carbone et cuit à thermostat 12), libre d'exister enfin par elle même, sans son mari pour lui pourrir la vie.
Mais non.
Alors maintenant, elle dit des horreurs, juste pour le plaisir.
Ce jeudi, elle tourne en boucle :
"Vous le trouvez chaleureux vous, Alain Juppé? Quand il veut vous dire bonjour, il vous tend la main, et il ne vous regarde pas, et il regarde en arrière ou sur le côté. Ça met pas beaucoup le liant qu'on pourrait espérer".
Alors Alain, pour le liant et la chaleur, un petit conseil:
Fais comme Bernadette, mets des lunettes.
Ce jeudi, elle tourne en boucle :
"Vous le trouvez chaleureux vous, Alain Juppé? Quand il veut vous dire bonjour, il vous tend la main, et il ne vous regarde pas, et il regarde en arrière ou sur le côté. Ça met pas beaucoup le liant qu'on pourrait espérer".
Alors Alain, pour le liant et la chaleur, un petit conseil:
Fais comme Bernadette, mets des lunettes.
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