C'est la rentrée, et tous les indicateurs sont au rouge.
Les médias le constatent chaque jour: les Français sont chauffés à blanc.
Et rouge sur blanc, tout fout le camp.
Nous, Peuple de France, sommes plongés dans le désarroi.
Les affaires politiques, la crise économique, Ebola et la déflation à nos portes et surtout le silence assourdissant d'Hervé Morin nous ont privé de notre confiance et de notre panache.
Bref, nous ne nous respectons plus.
Malgré toutes les performances de nos sportifs en natation, en judo, en saut à la perche, en Super Mario Kart ou en Korn Bout, l'heure est à l’abattement généralisé.
C'est pourquoi j'ai accepté avec plaisir l'invitation d'aller me changer les idées au théâtre.
Pour un vaudeville.
Pour moi, le vaudeville, ce sont des quiproquos, des portes qui claquent, des amants dans le placard, des cocus magnifiques et des femmes adultères.
Selon Wikipédia," un vaudeville est une comédie sans intentions psychologiques ni morales, fondée sur un comique de situations."
Pas d'intention psychologique ni intention morale, je confirme.
Et hélas cette fois, pas de comique non plus.
J'étais au premier rang pour assister à une représentation de "A gauche en sortant de l’ascenseur", d'après "l'amuse gueule" de Lauzier, mise en scène en 1986 par Pierre Mondy, avec Daniel Auteuil.
Hier, c'était la version remastérisée, comme on dit de nos jours, mise en scène de Arthur Jugnot, le fils de Gérard, avec Stéphane Plaza, l'agent immobilier télévisuel.
Voilà.
Tout est dit.
Si je prends l'expérience par son bon côté, j'en ai tiré quelques précieux enseignements:
1) Le talent n'est pas forcément héréditaire
2) Daniel Auteuil peut vendre de l'immobilier
3) Hervé Morin doit s'exprimer maintenant
Serviteur
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"Ciel, mon mari!"- Scène classique de vaudeville (Allégorie) |